Présentons nous, tome 1, la première grossesse

Alors, alors...

C'est que dans toute rencontre, il paraît qu'il est de mise de se présenter. Je m'éxécute donc, hein ?

Moi, c'est Claire. Vingt huit ans et presque toutes ses dents (bah oui, fallait bien qu'y en est une qui me lâche quand même).

En mai 2009 a commencé la plus grande aventure qui ait pu m'arriver : j'allais être maman.

Partie avec plein de bons principes dans la tête, j'ai donc d'abord découvert les sentiers de la grossesse. Je ne savais pas qu'au fil de ce parcours mes bons principes tomberaient quelque peu en décrépitude. M'enfin, pour éviter de s'y perdre on va la jouer chronologique.

Premier appel au gynéco. Un truc horrible. Je suis gynécophobique, je veux bien l'admettre. Je sais pas s'il existe une femme qui puisse trouver ça sympa de se taper la discute avec quelqu'un entre ses jambes mais perso, ça me bloque. Bref, fallait ce qu'il fallait donc je décroche le téléphone pour prendre le premier rdv.

Question logique de la secrétaire "dates de vos dernières règles". Euh bah....il se trouve que d'une part je ne suis pas dotée de la fonctionnalité calendrier et d'autre part mon corps ne suit pas l'implacable logique qu'il devrait suivre. Je n'ai pas de date. Pas de règles depuis l'arrêt de la pilule. Si si Madame je vous jure.

Ma gynéco de l'époque ? Un mix de la belle-mère de Blanche Neige ou Cendrillon, de Margaret Thatcher et la sympathie d'un pitbull. Ca fait rêver, je sais.

Il a fallu donc se taper moults rdv avec cet individu à l'abord aussi sympathique qu'un chien de garde, affamé de surcroît. Et vous prenez pas assez de poids et vous en prenez trop...bla-bla-bla.

Mais j'attendais Eden, ma louloute, un petit garçon qui évoluait à merveille dans sa piscine et j'ai adoré être enceinte. Si ce n'est le dernier mois où le sentiment d'être une baleine échouée me plaisait modérément. Je me serais bien vu enchaîner les grossesses. Presque envie de rejouer "Sept à la maison". Je me trouvais belle, malgré les 15 kg, et puis je pètais la forme.

Mais ça, c'était la première fois.